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Nov 27

« Quoi d’neuf docteur ? » débat sur l’hôpital public

Notre système de santé était considéré, en 2000 selon l’Organisation Mondiale de la santé, comme le plus performant. Pourquoi aujourd’hui, et comme l’aura démontré la crise sanitaire, se révèle-t-il aussi défaillant ? Défaillant pour accueillir les malades en urgence hospitalière mais également pour assurer la prise en charge des soins médicaux. En réalité, bien avant 2000 la France parmi d’autres pays ont fait le choix de faire entrer le soin, le « care » dans une logique marchande, conduisant à mettre en concurrence les actes médicaux (et les « services » proposés) selon qu’ils sont prodigués dans un hôpital public ou dans une clinique privée. La tarification à l’acte instaurée en 2009 a accru la dimension libérale des mesures en matière de santé. L’on parle alors d’offres de soins. Plusieurs problèmes s’ensuivent : les déserts médicaux résultant du choix de l’exercice de la médecine libérale, le déremboursement des médicaments et des prestations médicales, le démantèlement de l’hôpital public, la dégradation des conditions de travail du personnel médical.

Et pourtant de nombreuses idées reçues continuent de présenter le système de santé français comme étant attractif pour les « migrants », comme étant meilleur que dans d’autres pays comme le Royaume-Uni, comme devant être réformé pour pouvoir continuer à le financer…

Autant d’idées reçues que nous aborderons en présence de Quitterie Roquebert, Maîtresse de conférences en économie de l’Université de Strasbourg et Vanessa Loup Blondet, Sociologue spécialiste de la santé et Professeur.

Mercredi 20 décembre, 18h-20h, au Centre, 10, rue d’Ostwald

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