Une fois n’est pas coutume, nous allons parler d’argent ! Plusieurs parents d’élèves voulaient savoir comment « tournait » financièrement l’école de musique. C’est effectivement un sujet qui n’avait jamais été abordé dans la lettre du CSC… alors on vous dit tout maintenant !
Les dépenses du secteur « école de musique » concernent trois postes : le fonctionnement général avec les charges (chauffage, électricité) et surtout les heures de l’administratif (compta, accueil, direction) dédiées à ce secteur spécifique ; l’achat d’instruments, qui est un poste très modeste ; enfin, et surtout, les salaires des professeurs. Nous aurons d’ailleurs l’occasion de dévoiler une « séquence-vérité » sur les profs lors d’un post ultérieur, il y aura beaucoup de choses à préciser !
En face, pour financer tout cela, les frais d’inscription (appelés « écolage » dans le jargon des écoles de musique) ne sont absolument pas suffisants, d’autant plus que notre école est l’une des moins chères du réseau strasbourgeois. C’est pourquoi la Ville octroie chaque année une subvention conséquente, qui varie en fonction du nombre d’élèves et de pratiques collectives, du nombre d’élèves aidés (boursiers), et des projets d’animation spécifique (comme la Saint-Patrick l’an passé). La CEA (Alsace) nous donne également une petite subvention.
Les tarifs à l’inscription varient selon le quotient familial : c’est une volonté de la Ville de Strasbourg pour rendre la musique accessible au plus grand nombre. De plus, le système des bourses (pour les strasbourgeois/es ayant un QF inférieur à 900) permet de faire encore baisser un peu l’effort financier. C’est d’ailleurs l’occasion de rappeler aux derniers arrivés de rapidement s’inscrire à l’accueil, car les dossiers de bourse seront clos dans une semaine ; après ce délai, les aides ne seront plus possibles…